Chaque MC a un alter-ego musical, un beatmaker qui arrive à retranscrire en musique ce que le lyriciste a dans la tête, à ressortir ce qu’il a de meilleur en lui et à le galvaniser. Nas a eu Primo, Blu a eu Exile, Lupe a eu Soundtrakk, Game a eu Dre, Common a eu No I.D., Primo et Kanye, mais c’est avec J. Dilla que Common est le plus vrai, le plus sincère, le plus juste.
The Light est un bijou de simplicité et d’émotion, servi par un texte sensible et poétique. Ici pas d’égo et de testostérone, Common se livre et ouvre son coeur comme peu de MCs ont su le faire. Quand le musicien et l’interprète rencontrent leur moment de vérité, le résultat n’en est que lumière.
On est d’accord.